Le Baobab emblème du Sénégal à droite, les palmiers Rôniers à gauche, ces deux arbres très présents dans le delta du Sine Saloum caractérisent bien le Sénégal. Toutes les parties du Rônier sont utilisées, feuilles, bois et fruits, (très nombreux), dont le jus délicieux et désaltérant aurait la propriété de détruire les cellules cancéreuses de l’estomac.
Petit rappel : en 2020 nous étions allés à "Kaydara" une ferme-école qui enseigne l'agroécologie, dans la région du Siné Saloum.
Région qui connaît des problèmes d'accès à l'eau, et aussi de salinité de la terre.
Ceci grâce à l'initiative de Jean, Malie, et leurs amis nantais, qui partagent la vie des villageois 2 mois par an, depuis une quinzaine d'années, et nous ont demandé d'aider à la recherche de l'eau.
18 élèves avaient suivi la première initiation, sur 5 jours.
Cette année, nous y sommes retournés, et 7 élèves étaient encore présents, ce qui correspondait à nos attentes.
Ils sont très motivés
Si l'année prochaine ils sont encore 4 ou 5, on pourra réellement les amener à devenir sourciers professionnels : le rêve de Sourcier du Monde !
Fagus
A Samba Dia (Sénégal), les puits c’est la vie…
Au Sénégal, dans les villages du delta du Sine Saloum, Samba Dia, Yayème, Fimela (où se situe la ferme-école de Kaydara) les puits c’est la vie. Encore faut-il que l’eau n’y soit pas trop salée…
Pour la seconde année, la ferme école de Kaydara a été le lieu d’accueil des participants à la deuxième mission de Sourcier du monde au Sénégal. En 2020, puits à sec, et pratiquement plus d’eau accessible, les cultures faisaient grise mine, le sable semblait devoir tout envahir. En 2022 l’hiver ayant été pluvieux, Kaydara s’est transformée en une véritable oasis !
Fagus et Descartes y ont retrouvé avec un grand plaisir de nombreux stagiaires ayant suivi la formation 2020. Tous, très motivés affichèrent clairement leur volonté de profiter au maximum de la venue des 2 formateurs. Ça tombait bien, les deux formateurs avaient la ferme intention de s’investir au maximum pour partager leurs compétences !
Postures à prendre avant, pendant et après toute recherche afin de s’ouvrir au ressenti de l’eau : convention mentale préalable, visualisation d’eau sous une forme quelconque puis déconnexion totale avec le mental (le plus difficile) pour se concentrer sur ses seuls ressentis, le rappel de cette procédure à permis à chacun de retrouver « l’état modifié nécessaire » dans lequel tout sourcier se place -naturellement et sans effort lorsqu’il possède une grande expérience- pour ressentir la présence d’eau.
Cette étape fondamentale rappelée, différents outils furent testés baguettes et pendules en particulier. La sensibilisation de la première formation ayant « fait son chemin » inconsciemment, plusieurs stagiaires prirent conscience que baguettes et pendules ne sont que des outils permettant de « visualiser » leur ressenti en présence d’eau, et que donc, si leur corps « ressentait », il leur était tout à fait possible de se passer de ces outils pour ressentir la présence d’eau : le top du top !
Veines d’eau, filets d’eau, nappes phréatiques, poches d’eau, débits, profondeurs, qualité (présence de sel ou non, potabilité ) et « pièges divers » furent aussi longuement étudiés et débattus sur le terrain.
Compte tenu de la chaleur inhabituelle en cette saison (35 à 40° dans la journée, mais matins parfois frais), les formations étaient censées s’arrêter à midi, sauf que… la soif d’apprendre des stagiaires était telle que ce ne fut jamais le cas !!! Un intérêt qui constitue la plus belle récompense pour les deux formateurs et pour toute l’équipe « informelle » de Jean et Malie deux fidèles parmi les fidèles du Sénégal, et de leurs amis, qui participent au financement du séjour des intervenants. Les frais de voyages sont pris en charge sur les fonds propres de « Sourcier du Monde » qui ne bénéficie d’aucune aide publique et s’auto-finance en animant des stages et formations payantes en France.
Une troisième formation est prévue en 2023 avec un temps accordé aux soins par magnétisme dont les stagiaires sont demandeurs. Inch Allah !
Le puits au centre du village de Yayème, juste à côté de Boundao Lodge où les animateurs furent hébergés, est très fréquenté par les habitants.
Charrette et âne constituent le véhicule privilégié pour le transport des marchandises, de passagers et souvent d’eau
Ferdinand prépare « son taxi » pour emmener l’équipe des sourciers rechercher l’eau sur un terrain manquant cruellement de puits.
Hélas les sourciers n’ont pas encore le pouvoir d’apporter l’eau là ou il n’y en n’a pas…
« Pas grand chose » d’utilisable facilement sur ce terrain… Un croisement de 2 petites veines…
A Ferdinand d’affiner la recherche et de décider de la suite à donner.
De l’eau douce quasiment dans l’eau salée ! Ça existe, mais c’est toujours surprenant.
A Simal, ce « miracle » explique certainement la présence d’une petite mosquée, juste sur la veine d’eau (comme par hasard !).
A Simal l’eau douce est « à portée de main », mais il faut tout de même s’agenouiller pour la récupérer... précieusement !
Lors de la formation à Kaydara.
A Kaydara l’eau est de retour après un hiver pluvieux.
L’eau est là, le désert s’est transformé en oasis.
Ils ont bien travaillé ! Les stagiaires ont bien mérité leur « attestation de suivi de stage »
Au final, qui est le plus heureux : le maître où l’élève ?